Point dangereux : Danger sur la N6

LE MEDECIN TRAITANT, UN GAGE DE SECURITE.
Le lien entre la conduite et la santé est étroit, pourtant on ne demande pas de certificat médical pour passer le permis de conduire. Toutefois chaque conducteur et chaque médecin devrait s'y intéresser. Le médecin traitant est bien placé pour donner des conseils puisqu'il connaît l'état et les traitements de ses patients
Un conducteur confronté à un problème de santé est enclin à dissimuler ses problèmes. Certaines personnes nient leur pathologie et évite d'en parler. Les médecins n'en parlent pas forcément, malheureusement. Cependant les conducteurs sont consirérés comme responsables, mais les médecins doivent apporter leur responsabilité aussi. On devrait choisir de prendre les médicaments le soir lorsque cela est possible. Aujourd'hui certaines pathologies font désormais l'objet de stratégies thérapeutiques adaptées à la conduite. Exemple, si nous sommes allergiques, le médecin devrait conseiller de prendre le comprimé à l'arrivée du trajet, plutôt qu'avant le départ. La mise en place des pictogrammes sur les boîtes a fait progresser la prise de conscience, mais la sensibilisation sur les dangers des médicaments est insufisante. Tout conducteur est tenu de s'assurer en permanence qu'il est en état de conduire. Il peut donc  être poursuivi pour avoir pris le volant en dépit d'une contre indication médicale.

Cette responsabilité pénale est rarement mise en jeu en l'absence d'accident mortel. Le médecin peut être mis en cause. Le conducteur doit signaler sa réelle situation à son médecin traitant pour qu'il adapte sa stratégie thérapeutique à son cas. Le conducteur doit avertir son assureur de l'évolution de son aptitude à la conduite. Nous pensons à des maladies lourdes comme un diabète insulinodépendant, une épilepsie traitée ou toute autre pathologie susceptible d'interférer avec la conduite. Certaines compagnie d'assurance demandent à leur adhérent de valider leurs capacités de conduite par leur médecin traitant. Nous pensons que dans le futur cette situation sera généralisée. Le médecin traitant peut être l'acteur principale de la sécurité routière, en conseillant et en interdisant. Nous pensons beaucoup aux conducteurs âgés qui sont de plus en plus nombreux sur nos routes